Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
En attendant notre mini-nous... dans l'univers la PMA....
18 novembre 2015

Qu'est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), aussi appelé syndrome de Stein-Leventhal, est un trouble hormonal qui touche entre six et dix pour cent des femmes. Les symptômes commencent souvent dès le début du cycle menstruel, mais parfois ils apparaissent une fois que la femme a atteint la vingtaine ou la trentaine.

Le SOPK se caractérise par une augmentation inhabituelle de la production d’androgènes (hormones mâles) dans les ovaires, ce qui perturbe la production d’ovules. Au lieu d'être libérés au moment de l'ovulation, les ovules se transforment en kystes, de petites poches remplies de liquide. Ces kystes s'accumulent dans les ovaires et augmentent parfois de volume.

Le SOPK est également lié à une résistance à l’insuline (comme le diabète) et peut affecter de nombreux autres systèmes dans l'organisme et entraîner des conséquences sur la santé à long terme. 

Quels sont les symptômes du SOPK ?

Le SOPK est le nom donné à un grand nombre de symptômes. Les femmes qui en sont atteintes peuvent présenter des symptômes dont l’intensité varie. Les plus courants sont :

  • des menstruations peu fréquentes ou irrégulières (oligoménorrhée);
  • une absence totale des menstruations (aménorrhée);
  • des saignements excessifs pendant les menstruations (polyménorrhée);
  • une augmentation du volume des ovaires avec formation de nombreux petits kystes ou follicules indolores qui se forment à l'intérieur de l'ovaire;
  • de petites excroissances de la peau pouvant atteindre la taille d'un raisin sec et apparaissant généralement dans la région des aisselles ou du cou (aussi appelées acrochordons);
  • un brunissement et épaississement de la peau dans la région du cou, de l’aine, des aisselles et des replis cutanés (aussi appelé acanthosis nigricans);
  • une perte de cheveux;
  • une pilosité excessive sur toutes les régions du corps, y compris le visage (hirsutisme);
  • de l'acné;
  • une prise de poids et obésité;
  • de l'anxiété ou une dépression;
  • une augmentation du taux de sucre dans le sang; et
  • l'infertilité (il est à noter que toutes les femmes qui ont un diagnostic de SOPK ne présenteront pas une infertilité. Il est donc nécessaire de prendre les mesures appropriées pour éviter une grossesse si vous ne souhaitez pas être enceinte).

Quelles sont les causes du SOPK?

On ne connaît pas les causes du SOPK. Certains chercheurs pensent qu'un taux élevé d'insuline dans l'organisme pourrait être en cause. L'insuline est une hormone qui sert à réguler le taux de sucre dans le sang. S'il y a surproduction d'insuline, l'organisme libère des hormones mâles supplémentaires.

Bien que les gènes spécifiques du SOPK n’aient pas été identifiés, il semble que celui-ci est héréditaire. 

Comment établit-on le diagnostic du SOPK ?

Votre professionnel de la santé procédera à un examen médical et vous posera des questions sur vos antécédents médicaux. Il s'informera également de vos antécédents familiaux et de la régularité de votre cycle menstruel. Il vérifiera votre poids et cherchera des signes physiques comme l'acné, la présence de poils et une pigmentation de la peau. 

Il pourra procéder à un examen pelvien ou une échographie vaginale à la recherche de kystes ovariens. Une échographie vaginale pour rechercher des ovaires polykystiques ressemble beaucoup à une échographie de grossesse. Elle permet au professionnel de la santé de voir s’il existe des kystes ou des follicules dans vos ovaires, mais aussi de repérer un épaississement de l’endomètre, la cavité qui tapisse l’utérus. Normalement, une fine couche de l’endomètre est perdue au moment des menstruations, mais peut se reformer lorsque les règles sont moins nombreuses). Le professionnel de la santé suggérera peut-être des analyses sanguines pour déterminer votre taux d'insuline et celui d'autres hormones. Ces tests pourront servir à établir un diagnostic de SOPK ou à écarter d'autres affections pouvant toucher la thyroïde et les ovaires. Même si vous présentez certains des symptômes mentionnés ci-dessus, d’autres affections ont des symptômes qui se chevauchent avec ceux du SOPK et doivent être exclues. 

Extraits tirés sur internet.

Publicité
Publicité
Commentaires
En attendant notre mini-nous... dans l'univers la PMA....
  • Nous avons commencé les essais bébés en décembre 2010. 5 ans plus tard, nous l'attendons toujours notre mininous tant désiré. En parcours PMA depuis fin 2015, voici le récit quotidien de notre parcours quotidien, plein d'espoir mais aussi de déceptions.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité